Homélie du 7e dimanche du Temps Ordinaire

23 février 2020

Objectif… Carême

C’est mercredi prochain que commence notre carême.

Il faut s’y préparer comme on prépare un voyage ou des vacances. Je ne connais personne qui partirait en vacances sans avoir préparé la moindre chose. La destination, le moyen de transport, les bagages, etc. et forcément il y pensera quelques jours à l’avance.

Eh bien si mercredi prochain c’est le début de notre carême préparons-nous à ce départ. Il suffit de s’y préparer et un seul mot va nous suffire. Pas besoin de bagages, de moyen de transport ou je ne sais quoi… un seul mot : désirer.

Je lisais vendredi matin du Saint Augustin, il disait :

Toute la vie du vrai chrétien est de désirer. Sans doute, ce que tu désires, tu ne le vois pas encore : mais en le désirant tu deviens capable d’être comblé lorsque viendra ce que tu dois recevoir.

La plus belle image pour illustrer cela c’est par exemple le désir d’un enfant pour des jeunes mariés.

Ce que tu désires, tu ne le vois pas encore, c’est évident pour un enfant : mais en le désirant tu deviens capable d’être comblé lorsque viendra ce que tu dois recevoir. Je voyais il n’y a pas si longtemps une jeune mamie, pour être comblée, elle l’était à la vue de son petit bout de chou.

Alors saint Augustin a cette belle comparaison : Supposons que tu veuilles remplir une sorte de sac et que tu saches les grandes dimensions de ce qu’on va te donner, tu élargis alors ce sac. Tu sais l’importance de ce que tu vas y mettre, et tu vois que le sac est trop resserré : en l’élargissant, tu augmentes sa capacité. C’est ainsi que Dieu, en faisant attendre, élargit le désir ; en faisant désirer, il élargit l’âme ; en l’élargissant, il augmente sa capacité de recevoir.

Nous devons donc désirer, mes frères, parce que nous allons être comblés.

Nous devons désirer ce carême qui vient parce que nous allons être comblés.

Nous avons quelques jours devant nous pour nous organiser.
Qu’est-ce que je vais prévoir pour ce carême ?
Qu’est-ce que je vais me donner comme temps ?
Quels choix ?
Quel support ?
Quelle attitude pour que le désir en moi puisse accueillir ce que ce carême va me donner ?

Temps d’arrêt, temps de prière, temps solidaire… nous allons accueillir Grégoire Ahongbonon le 14 mars, je le connais bien c’est un témoin exceptionnel qui vient à notre rencontre, avec une telle foi, une telle humilité.

Nous avons quelques jours devant nous pour nous organiser. Nous devons désirer ce carême qui vient parce que nous allons être comblés.

AMEN

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