Homélie du 6e dimanche du Temps Ordinaire

16 février 2020

Quelqu’un qui aujourd’hui veut trouver sens pour sa vie, en cherchant un peu, il risque de lire tout et son contraire.
Il y a un dans les multiples informations écrites un tel mélange que ça part dans tous les sens, et que la plupart de nos contemporains ne savent plus trop ce qu’ils ont lu et entendu.

La chance que nous avons chaque dimanche, est que très souvent avec nos quatre lectures nous avons un repère précis qui se révèle à nous.

Ce matin, des lectures qui nous appellent à nous laisser convertir et renouveler par la Sagesse de Dieu. Tout d’abord avec Ben Sira le Sage : en 180 avant Jésus-Christ, devant ses frères juifs qui sont fascinés par la culture grecque (et vous devinez qu’avec cette nouvelle culture grecque, ça va dans tous les sens), Ben Sira vient leur rappeler que la lumière est dans les commandements, lumière pour leur route et le sens de leur existence : « si tu le veux, tu peux observer les commandements, il dépend de ton choix de rester fidèle »

Jésus lui-même viendra confirmer cela : « vous avez appris qu’il a été dit… Eh bien moi, je vous dis… » Jésus est venu, non pas pour abolir la loi ancienne, mais pour accomplir en la portant à la perfection de l’amour. Vous savez en cette année olympique, la devise olympique : « plus vite, plus haut, plus fort » avec Jésus c’est : « plus exigeant, plus vrai, plus heureux ».

L’apôtre Paul le comprendra, il redira aux Corinthiens : la voilà, la vraie sagesse. Non pas la sagesse de ce monde, mais la sagesse du mystère de Dieu.

Ce matin la lecture nous appelle à nous laisser renouveler par la sagesse de Dieu.

Et, il y a une quatrième lecture que j’aime beaucoup et vous allez comprendre pourquoi. C’est le psaume 118. C’est le plus long psaume de la Bible. Il est composé de 22 strophes. En fait comme pour illustrer les 22 lettres de l’alphabet hébreu. Ce psaume 118 : 22 fois 8 versets : 176 versets. Mais le plus surprenant, est que son auteur insère en chacun des versets la Loi. Traduit avec de multiples équivalents : la loi du Seigneur, les exigences, les préceptes, les commandements, la parole, les merveilles de ta loi, le chemin de tes ordres, ta loi. D’ailleurs, plus que de psaume, on ferait mieux de parler de litanie ! Une litanie en l’honneur de la Loi !

Du premier verset de ce psaume : « Heureux l’homme qui suit la Loi du SEIGNEUR ». Le mot « heureux », peut se traduire par l’expression « En marche » ; on pourrait par exemple traduire ce premier verset : « Marche avec confiance, toi, l’homme qui observes la Loi du SEIGNEUR ».

« Marche avec confiance, toi, l’homme qui observes la Sagesse du SEIGNEUR »

Ne vous lassez pas de méditer ce psaume 118.

La voilà, la vraie sagesse disait l’apôtre Paul. Non pas la sagesse de ce monde, mais la sagesse du mystère de Dieu. Je peux vous dire, que notre foi, c’est loin d’être ringard.

AMEN

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