Homélie du 4e dimanche de Pâques

12 mai 2019

Beaucoup de choses résonnent en moi avec la figure de Jean Vanier.
Mercredi dernier je l’évoquai déjà en ce 8 mai, parce qu’il a été, à sa manière, un homme de paix.
Aujourd’hui je peux souligner que l’Arche a été, pour beaucoup, source de vocations.
Une vocation ? Elle peut naître dans un terreau favorable.

Le témoignage d’Hélène

« Cher Jean, C’est le cœur plein de reconnaissance que je vous remercie pour le témoignage de votre vie donnée et partagée avec les plus fragiles.
Merci de nous avoir tracé le chemin.
Merci de nous avoir enseigné l’accueil de la fragilité en communion les uns avec les autres.
Merci pour le don de votre vie.
Merci de nous avoir révélé le mystère et la beauté du partage avec les plus fragiles.
Merci pour cette joie cultivée avec abondance.
Merci pour cette espérance jaillie au cœur de notre monde moderne.
Merci de nous avoir enseigné.
Merci pour votre foi vivifiante et reposez en paix. »
Quand tous les ingrédients sont là, le terrain est prêt pour une belle moisson.

Les mots de Ronan

« "Tu es venu ? C’est chouette !" Et du profond de ton regard la tendresse me submerge.
Merci Jean.
C’est si simple. Comme un prophète, tu nous montres un Dieu caché, tout en tendresse et humanité. Les peines mêlées de tes milliers de compagnons seront comme des fontaines claires de JOIE et de VIE ! Sois Béni. »
Quand le terrain est semé de simplicité, de tendresse, de joie, d’humanité comme disait Ronan, les vocations peuvent germer.
Et puis le message de Mgr Pontier au nom des évêques de France
« La nouvelle du décès de Jean Vanier vient d’être communiquée par ses proches. Comme beaucoup d’entre nous, je tiens à rendre hommage à la figure d’un homme qui s’est laissé toucher par la fragilité humaine et en particulier celle des personnes marquées par le handicap. Cela a débouché sur la création de cette œuvre magnifique que sont les communautés de l’Arche, répandues dans tant de pays. Se vit en leur sein la fécondité de la rencontre entre personnes accompagnantes et personnes blessées dans leur corps ou leur intelligence. Rayonnent de ces communautés une joie, une amitié et une profondeur humaine dont nous avons tant besoin. Ce sont des lieux d’espérance. »

Rayonnent de ces communautés une joie, une amitié et une profondeur humaine dont nous avons tant besoin.
Si notre paroisse pouvait être de cette trempe, elle sera lieu de vocation. AMEN.

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