Homélie du 31^e dimanche du Temps Ordinaire

Les textes de ce dimanche viennent comme illustrer la fête de tous les saints. Ou bien c’est peut-être l’inverse, ceux que nous avons fêté avant hier ont essayé de vivre au mieux ce qu’ils avaient entendu dans ces textes. Parce qu’ils ont forcément médité ces textes, puisqu’ils sont des passages bibliques fondateurs.

De la première lecture
Tu aimeras le SEIGNEUR ton Dieu de tout ton cœur, de toute ton âme et de toute ta force. Ces paroles que je te donne aujourd’hui resteront dans ton cœur. Je pense alors à sainte Thérèse de Lisieux : « Oui, j’ai trouvé ma place dans l’Église et cette place, ô mon Dieu, c’est vous qui me l’avez donnée... dans le Cœur de l’Église, ma Mère, je serai l’Amour... »

Du Psaume 17
Je t’aime, SEIGNEUR, ma force : SEIGNEUR, mon roc, ma forteresse. Vous l’entendez forcément chez sainte Bernadette, elle qui se trouvait au pied de ce roc qu’est la grotte de Lourdes. Je t’aime, SEIGNEUR, ma force : SEIGNEUR, mon roc, ma forteresse.

De la lettre aux Hébreux
Jésus est capable de sauver d’une manière définitive ceux qui par lui s’avancent vers Dieu. Spontanément je pense à saint Augustin qui évoque sa conversion à 32 ans :
« Bien tard, je t’ai aimée, ô beauté si ancienne. Voici que tu étais au-dedans, et moi au-dehors…Tu étais avec moi et je n’étais pas avec toi… Tu as appelé, tu as crié et tu as brisé ma surdité ; tu as brillé, tu as resplendi et tu as dissipé ma cécité » ; Jésus est capable de sauver d’une manière définitive ceux qui par lui s’avancent vers Dieu.

Dans l’Évangile de Marc
Tu aimeras le SEIGNEUR ton Dieu de tout ton cœur, de toute ton âme, de tout ton esprit et de toute ta force. Et Tu aimeras ton prochain comme toi-même. Il n’y a pas de commandement plus grand que ceux-là.
C’est saint Vincent de Paul, dans un entretien avec les filles de la Charité, qui invite à vivre concrètement cette parole de Jésus : « S’il faut quitter l’oraison pour aller visiter ce malade, faites-le et ainsi vous quitterez Dieu à l’oraison et vous le trouverez chez ce malade. » Aimer le Seigneur ton Dieu et aimer son prochain.

Ceux que nous avons fêté avant hier, c’est la Parole de Dieu qui s’est faite chair chez tous ces témoins connus ou même inconnus.

Seigneur donne-nous, donne à chacun la claire vision de ce qu’il doit faire et la force de l’accomplir. Que ta Parole ne reste pas sans effet.

Saints et saintes de Dieu, priez sans cesse pour nous…